Ces déchets proviennent pour la plupart d'entre eux du démantèlement des installations nucléaires arrêtées, mais aussi de quelques industries (chimie ou métallurgie) dont les procédés de fabrication concentrent la radioactivité naturelle présente dans certains minerais, ou encore de l’assainissement et de la réhabilitation de sites anciennement pollués.
Ils sont de plus classés en fonction de leur nature, en trois grandes catégories :
- les déchets minéraux inertes : béton, gravats, terres...
- les déchets assimilables aux déchets industriels banals (DIB) produits par des installations nucléaires : plastiques et ferrailles issues essentiellement des opérations de démolition (charpentes, gaines de ventilation, tuyauteries…)
- les déchets assimilables aux déchets dangereux allant en centre de stockage de déchets ultimes (CSDU).
Leur production est estimée à environ 25 000 tonnes par an pendant les 30 prochaines années.
Les déchets TFA ont un niveau de radioactivité généralement compris entre 1 et 100 Becquerels par gramme (Bq/g) (bien qu'il puisse parfois être supérieur pour de très faibles volumes de déchets). Il décroît en quelques dizaines d’années jusqu’à un niveau moyen de quelques Bq/g.
A l’issue de cette période, la radioactivité qui subsiste est alors essentiellement représentée par des éléments à vie longue.

Divers déchets métalliques à Très Faible Activité
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